Le blog du Jardinier

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. La culture biologique

gif papillonsLa culture biologique

Les jardiniers biologiques, essaient, autant que possible, d'être auto-suffisants.
Cela veux dire, de garder les influences extérieures au strict minimum, comme les ajouts de terre, l'utilisation de fertilisants chimiques et les pesticides de synthèse.
Le principal but est de construire un sol fertile de façon naturelle.

- Le semis d'engrais vert est la façon la plus naturelle d'augmenter la quantité de matières organiques dans le sol et de l'enrichir. Immédiatement après la récolte, un engrais vert est semé pour ne pas laisser le sol à nu. Lorsque c'est le temps, l'engrais vert est enfoui mécaniquement dans le sol.

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Les semis d'engrais sur des terres en jachères, puis l'enfouissement, ajoute au sol des éléments organiques favorables à sa structure et des éléments nutritifs, éliminant parfois complètement les besoins en engrais chimiques.

Les plantes à racines profondes ramènent les éléments nutritifs de sous-sol vers la surface et les rend disponibles pour les plantes à racines superficielles. Les légumineuses fixent l'azote de l'air dans le sol et le rend disponible aux autres plantes.

Pour le climat du Québec, les engrais vert pour les semis après les récoltes sont la moutarde et le seigle. Pour les terres en jacère, ceux recommandés sont le sarrazin, l'ivrai, la consoude, le millet et la phacélie. Les fixateurs d'azote sont l'alfalfa, la luzerne, les trèfles et la vesce jargeau.

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- Le compostage des déchets domestiques et de jardinage, est la principale manière de revitaliser les sols pauvres et de conserver leur fertilité. À chaque année, un compost bien décomposé est enfoui dans les parcelles de culture.

N'importe lequel organisme vivant peut être composté. Cependant la quantité et la qualité des matériaux utilisés pour le compostage, affectent le processus de compostage et la qualité du compost fini. Les micro-organismes qui travaillent à produire du compost ont besoin d'une bonne proportion de carbone (C/) pour énergiser la réaction et d'azote (/N) pour former les protéines et fonctionner efficacement. On l'appèle le rapport Carbone/Azote (C/N). Si le carbone est en excès, la décomposition est ralentie et l'azoté vite épuisé. Un excès d'azote relache l'azote dans l'atmosphère en causant une odeur déplaisante ou dans l'eau en créant de la pollution. Le rapport C/N idéal est 25 à 30 pour 1 (25:1 à 30:1)

Les chaux, les coquilles d'oeufs ou d'huitres broyés, la poudre d'os ou les cendres de bois peuvent être utilisés pour diminuer les odeurs en ralentissant le compostage. Généralement, les matériaux humides et verts sont riches en azote alors que les matériaux secs et brunâtres sont plus riches en carbone.

Dans les petits tas de compost de moins de un mètre cube il faut éviter les mauvaises herbes montées en graine et les plantes malades. Il vaux mieux écarter également les mauvaises herbes coriaces comme le chiendent, l'herbe à puce et les liserons. Il ne faut jamais composter les déchets de cuisines de type animal comme les viandes, cela pourrait attirer la vermine.

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- Les fumiers sont de loin les produits naturels les plus efficaces pour enrichir un sol. Cependant, il est important de vérifier leur provenance afin d'éviter la présence des résidus médicaux ou chimiques découlant des soins vétérinaires aux animaux. Un fumier doit être bien décomposé et âgé d'au moins d'un an, deux ans de préférence.

Lorsque l'on fume une terre, une couche de 5 cm. d'épaisseur est étendue, on attend une semaine pour que la pluie l'aère, puis on l'enfouit par un léger labour.

Les micro-organismes du sol sont plus actifs aux équinoxes du printemps et de l'automne. C'est donc la meilleure période pour ajouter les fumiers et composts aux sols.

- Lorsque les insectes deviennent in problème une manière naturelle est préconisée tel que le compagnonnage, l'application de savons insecticides non-résiduels et l'utilisation de prédateurs naturels. La meilleure solution à long terme est de s'assurer de l'équilibre écologique de notre environnement.

- L'utilisation de paillis entre les rangs de culture, diminue les travaux de désherbage, conserve le sol humide plus longtemps, donc diminue les arrosages et produit des plantes en santé. Les paillis les plus utilisés sont les copeaux de bois ou d'écorces, la paille, le bois raméal fractionné, le brin de scie, les aiguilles de pin, les rognures de pelouses, les feuilles mortes et les couvre-sol en polyéthylène noir.

L'utilisation d'un paillis décomposable, diminue la disponibilité de l'azote et les sels minéraux. Une fertilisation azotée et minérale d'appoint est recommandée pour suppléer l'utilisation des nitrates du sol dans le processus de décomposition du paillis.

- L'absence totale d'OGM car les Organismes Génétiquement Modifiés sont l'antonyme du Bio. Les super semences génétiquement croisées sont aussi prohibées en culture biologiques. Les variétées de légumes tétraploïdes et les semences enrobées sont également proscrites. Un jardinier biologique se procure ses semences chez un fournisseur de semences certifiées bio.